Le Saint-Bernard
Selon toutes vraisemblances, les Molosses de l’antiquité seraient les aïeux les plus probables du Saint-Bernard. Ils auraient été introduits en France par les légions romaines. Au 17e siècle, c’est en Suisse et plus précisément à l'hospice du Grand Saint-Bernard (d’ou son nom) que l’on retrouve nettement la trace de cette race de chien. C’est auprès des moines que le Saint-Bernard s’est forgé sa réputation de sauveteur des montagnes. Dans les années 1830, le Saint-Bernard à poil court fut croisé avec le Terre-Neuve ce qui donna la variété à poil long que l’on connaît aujourd’hui.
Le Saint-Bernard est l’un des plus gros chiens. Sa taille oscille entre 70 et 90 cm pour 55 à 80 kg chez le mâle et de 65 à 80 cm pour 51 à 72 kg chez la femelle. Pacifique et tranquille, le Saint-Bernard est un modèle de gentillesse. Son dévouement sans limite n’a d’égal que son extrême tendresse pour les enfants. Cette bonhomie apparente est toutefois à moduler : face aux étrangers, il peut se montrer méfiant voire agressif s’il se sent ou s’il sent que « sa famille » est attaquée. La force de ce chien oblige à une éducation ferme. Le Saint-Bernard est un chien rustique qui doit, pour être heureux, disposer de grands espaces pour se dépenser. Comme son cousin le Terre-Neuve, il craint particulièrement la chaleur.
Il existe deux variétés de Saint-Bernard : celle à poil court et celle à poil long (la plus connue). La couleur de robe peut être panachée (fond blanc avec des plages de couleur rouge-brun plus ou moins grandes), à manteau (rouge-brun ininterrompu sur le dos et les flancs) ou à manteau « déchiré » (troué de blanc). Le rouge-brun bringé est admis par les canons de la race et les charbonnures en tête sont recherchées. Les marques blanches doivent être présentes sur le poitrail, les pieds, l’extrémité de la queue, autour du museau, le chanfrein et la nuque. Pour les deux variétés, un brossage énergique chaque jour est fortement conseillé.
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